Une maison de famille, au bord de l’océan, entourée d’une pinède dégageant une bonne odeur de sève. Et une réunion de ladite famille, la scène, sous un jour beaucoup moins paisible. Mathilde Souchaud construit sa pièce sur le temps d’une soirée.
De l’apéritif au digestif, c’est toute la maisonnée qui va peu à peu se mettre à vaciller. Au départ il y a un secret de famille que certains personnages voudraient bien révéler au père, le seul à l’ignorer et qui le concerne au premier chef. A l’image du chevreuil qui vient s’encastrer dans la baie vitrée et qui y restera tout au long de la soirée comme un témoin funeste, l’autrice met en scène l’intrusion puis l’explosion de la sauvagerie dans les relations familiales et pose la question du statut de la vérité.