Bien qu’ayant une formation en génie électrique, je travaille sur l’application des microtechnologies, tels que la microfluidique et les MEMS (Micro Electro Mechanical Systems), à la biologie et à la clinique. Au début, j’utilisais des protéines de cellules, appelées protéines motrices, pour construire un système de nanotransport. Ensuite, je les ai utilisées pour mettre au point un système de détection de la protéine Tau, qui joue un rôle dans la structure des neurones et est un marqueur de la maladie d’Alzheimer. Mon premier brevet d’invention a porté sur ce moyen de détection.
Mes recherches au LIMMS, à l’Université de Tokyo, ont porté principalement sur le développement d’un système permettant d’analyser l’effet de différents stimulants sur l’ADN, tels que le pH, les ions, les médicaments et l’irradiation.
Nous avons mis au point et utilisé des nanopinces de quelques millièmes de mm, en silicium, pour capturer les brins d’ADN et surveiller les changements de propriété mécanique qu’ils induisent : rigidité, élasticité et souplesse des cellules. Ces nanopinces possèdent deux bras qui peuvent agir et capturer les brins d’ADN entre leurs extrémités pour les analyser en continu. Mon deuxième brevet a porté sur ce protocole de mesure.