L’évaluation des activités biologiques des composés synthétisés a mobilisé les expertises des équipes de l’Institute for Molecular Bioscience (IMB), Université de Queensland, de l’équipe Pathologie des Plantes et Biocontrôle de Junia, de l’équipe « Biotechnologie et Gestion des Agents Pathogènes en agriculture » (BioGAP), de l’équipe « Activités Microbiennes et Bioprocédés » de l’UTC ainsi que l’équipe « Biologie Chimique des Antibiotiques » (CBA) de l’Institut Pasteur de Lille. Ce projet, initialement commencé avec le soutien financier de l’IFMAS.
Le projet BIOANTIBIO visait la conception et l’évaluation de composés biosourcés en tant qu’antimicrobiens (antifongiques et antibactériens). Il a été proposé dans le cadre des efforts réalisés pour déjouer l’antibiorésistance grâce à la découverte de nouveaux candidats-médicaments. Sur la base des résultats obtenus, différentes familles de composés d’intérêt ont été mises en évidence et deux brevets ont été déposés en Europe puis étendus en partenariat avec la SATT Nord. Un projet de maturation a ensuite vu le jour, financé par la SATT Nord (enveloppe globale 300k€) pour réaliser le développement préclinique des composés antibactériens découverts au laboratoire vis-à-vis de la bactérie multirésistante Acinetobacter baumannii. La collaboration avec l’équipe de Ruben Hartkoorn, Chemical Biology of Antibiotics (CBA) du Centre for Infection & Immunity of Lille (CIIL) de l’institut Pasteur de Lille, se poursuit.
Retrouvez l’entretien d Alina GHINET fait par le CO-ADD Australie qui a été à l’origine de la collaboration avec l’université de Queensland pour l’évaluation biologique de molécules biosourcées HEI sur bactéries et champignons ESKAPE et qui a donné naissance au projet BIOANTIBIO. Cette collaboration avec l’université de Queensland se poursuit avec JUNIA.